La gouvernance de Président Paul Kagamé, une équation adéquate au Burundi





Après la Génocide de 1994 perpètre contre les Tutsis au Rwanda, le Président Paul Kagamé a instauré un et état de droit[Photo Internet] 

Le Rwanda et le Burundi, pays voisins de l’Afrique centrale dans la région des Grands Lacs ont une histoire presque semblable mais des acteurs politiques différents. Un observateur intéressé penserait que leurs présidents vivent sur des planètes différentes. 
 
La politique coloniale de division ethnique eut plus de répercussions au Rwanda qu’au Burundi. L’année 1959 fut marquée, au Rwanda, par des événements sanglants. Une soi-disant révolution sociale canalisée par l’élite politique Hutu décime systématiquement les Tutsi. 

 Il y a 55 ans depuis que les deux pays, Burundi et le Rwanda regagnent l’indépendance en 1962. Le colonisateur est parti mais sa vision caricaturale des Hutu et des Tutsis prévalait au sein de l'élite intellectuelle.
 
Une crise profonde entama l'élite politique au niveau de l’Assemblée Nationale, le Gouvernement et les Partis politiques.  

Le même moment quand le Front Patriotique Rwandais lançait des assauts militaires pour renverser le General Juvénal Habyarimana et son parti MRND au pouvoir dans les années de 1990 à 1994 ;  au Burundi fut les massacres du charactere génocidaires contres  des Batutsi d’octobre 1993 après l’assassinat du Melchior Ndadaye, le Premier Président démocratiquement élu, issu de l’ethnie Hutu. 

Fin 2003, la principale rébellion, le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces pour la défense de la démocratie (Cndd-FDD), dépose les armes. L’histoire qui est marquée par des violences ethniques prenait la pause.

Le Burundi se dote d’une Constitution en 2005 qui établit des quotas entre les ethnies dans les institutions politiques, administratives et militaires.  

Et l’ex-chef des rébellions de Cndd-FDD,  Pierre Nkurunziza prenait le pouvoir en mois d’août, cette année, et  réélu pour un second mandat en 2010.

En 2015 dans le mois d’Avril, Après que Président Pierre Nkurunziza annonçait de contester un troisième mandat controversé.  Les affrontements ont éclaté dans  la capitale Burundaise. Des scènes de violences autour du pays faisaient des morts et beaucoup d’autres décampèrent le pays.

Dans ce chaos politique, l’ex- chef de service de renseignement, General Godefroid Niyombare tentait le putsch mais lui et ses collègues rataient.

Au lieu de résoudre la crise dans son pays, le président Nkurunziza accusait son homologue Rwandais d’être derrière la crise. Mais le Rwanda rejetait ces allégations.

A cette accusation mensongère, le Président Kagamé réagissait ainsi :
« La situation du Burundi a des retombées sur nous les Rwandais... Les problèmes du Burundi, d'où viennent-ils ? Même si on accuse le Rwanda (...) Ce sont les Burundais eux même qui sont responsables de leur situation. Les Burundais auraient dû tirer des leçons de ce qui s'est passé ici. Nous, les Rwandais, devons-nous préserver du mal. Nous devons lutter pour que le mal ne revienne pas en nous ».

Les relations entre les deux pays voisins sont au plus bas : Bujumbura continue d’accuser le Rwanda de soutenir ses opposants, tandis que le Rwanda, qui a vécu un génocide en 1994, s'inquiète depuis plusieurs mois d'éventuels massacres ethniques à grande échelle chez son voisin.

En effet, le gouvernement Burundais a décidé de fermer leurs frontières avec le Rwanda depuis l’an dernier. Les peuples qui fuient la faim qui fait rage au Burundi ne peuvent pas se rendre au Rwanda. Le peu qui puissent le faire traverse clandestinement les frontières.

‘’60 600 Burundais ont visité le Rwanda entre Novembre 2016 et Février de cette année. Ce sont des voyageurs réguliers qui visitent et rentrent au Burundi. Le seul mois de février 2017, 13 600 ont visité le Rwanda.

Avec le mouvement des véhicule et humain, Quelque 5 700 véhicules Burundais sont entrés au Rwanda pendant la même période. Le mois de février 2017, 1 400 véhicules Burundais sont venus ici et sont retournés.’’ KTPress.

 Les Burundais méritent un « Kagamé » Burundais

Après la Génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis, le gouvernement rwandais a rétabli la stabilité politique dans le pays. Le président Paul Kagamé succédait à  convaincre les Rwandais  que l’avenir du pays basé à eux. 

Il assurait le droit inclusif de prendre la décision au bas peuple sans oublier les femmes qui faisant plus de 50 % de la population.

Maintenant le résultat est spectaculaire. De ses innombrables succès, entre autre, le Rwanda envisage de devenir un pays à revenu intermédiaire d’ici 2020. Pour y parvenir, ses objectifs de développement à long terme sont définis dans sa stratégie intitulée « Vision2020 » qui entend transformer l’économie, actuellement très orientée sur l’activité agricole, en une économie de services, basée sur le savoir.

Aujourd’hui, le Rwanda est classé parmi les pays qui connaissent une économie croissante et le second au-dessous de l’Île Maurice sur le rapport de World Doing Business report dans les pays sub-saharien.  De l’autre cote, au même classement, Burundi est le 28ième.

Un pays dit d’avoir assez de Nickel et accéder aux rivières Congo, Ruvubu, le lac Tanganyika qui sont riche en pêche est classé dans l’un des pays plus pauvres de la planète.  Qui vit sous perfusion de l’aide internationale. 67% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Dans le pays où le président est Paul Kagamé, l’espérance de vie est 63 ans vient de 23 ans en 1990-1995. Et le gouvernement vise 70ans en 2025. Les peuples vivent en paix et les business dominent l’agenda du jour.

Tandis que Dans le pays Pierre Nkurunziza, la violence érigé en mode de gouvernance, des hommes sont régulièrement tuées ou portées disparues. Et les milliers des Burundais sont des refugies dans des pays voisins de Burundi.

Quoique qu’il en soit,  le Burundi n’est pas une Îles isolée. Pierre Nkurunziza ne devrait pas faire les Burundais le bouclier humain. Dans une actualité innommable mais plutôt réelle, il y a quelque jours, le régime de Nkurunziza a refusé l’entrée sur son sol d’une aide alimentaire du PAM, simplement parce que les sacs des haricots et les maïs venaient du Rwanda ! La nourriture destinée  aux nombreuses familles peuples qui meurent de faim, devenait ainsi la politique.

A mon avis, les Burundais méritent d’avoir le président semblable à Kagamé qui a démontré- même ses détracteurs lui accorde ce mérite-  qu’il connait ce qui est bon pour son peuple !

Le Burundi ne finira comme ça !  Les Burundais méritent bien avoir la sécurité comme leurs voisins Rwandais, avoir le Girinka pour combattre la pauvreté et la malnutrition, et beaucoup d’autres projets de société. 

La solution qui me parait plausible à leur multiples problèmes c’est d’avoir le un président comme Kagamé  mais pas le nôtre.  Nous avons encore besoin de lui ;  Cherchez votre « Kagamé » !

   



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La gouvernance de Président Paul Kagamé, une équation adéquate au Burundi La gouvernance de Président Paul Kagamé, une équation adéquate au Burundi Reviewed by Karangwa Janvier on April 30, 2017 Rating: 5
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